Tartonne

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Tartonne (alt. 950 m) se trouve au fond de la Haute Vallée de l’Asse qui prend sa source au lieu-dit « Les Clapiers d’Asse ». Cirque unique entouré à l’est par « La Sapée » (alt. 1201 m), au nord par le majestueux « Cheval Blanc » (alt. 2323 m) et le célèbre « Pic de Couard » (alt. 1988 m), à l’ouest par « La Barre des Dourbes » avec son « Pas de Labau » (alt. 1685 m), c’est une commune rurale  d’une superficie de 45 km².

Sept hameaux se partagent les 150 habitants. L’élevage ovin prime dans l’activité agricole ; le fond de la vallée est réservé aux cultures.

Situé au croisement du chemin de traversée des Préalpes et des chemins du soleil, le gîte d’étape de 28 couchages, labellisé « personnes à mobilité réduite » et « jeunesse et sports », vous accueille avec son restaurant, son bar avec licence IV et son espace cuisine autonome pour randonneurs et vététistes. Il met à disposition un espace intercommunal entretien VTT et promenade en fauteuils électriques PMR.

La commune fait partie de la Réserve Géologique de Haute Provence, comme le signale la sentinelle réalisée par l’artiste anglais Andy Goldsworthy, en montant sur la route du Col du Défens. Des fouilles sont en cours pour exhumer un plésosiaure et divers fossiles.

Sur la place du village, vous pourrez découvrir une superbe fontaine à trois bassins. Trois cadrans solaires marquent l’heure de votre passage. Un panneau vous indiquera la direction des fameuses « Clues de la Peine », au nord du village.

Le territoire est traversé d’est en ouest par la « Route des Crètes » sur laquelle vous trouverez l’église de « Notre Dame d’Entraigues » du XVIIe siècle ainsi que le site incontournable du « Puits Salé ». Ces deux monuments sont inscrits aux Monuments Historiques. A quelques centaines de mètres de l’église se dresse le château de Maladrech, ancienne demeure des Seigneurs de Gassendi.

Lors de la seconde guerre mondiale, pendant les heures sombres de la résistance, le maquis a été très présent comme dans toute la vallée de l’Asse.

Sausses

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Saint Julien du Verdon

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Quelques dizaines d'habitations groupées autour d'un clocher, posées sur un vaste replat entre le bleu-vert des eaux du lac et le vert sombre des pentes boisées que surmonte une falaise de calcaires clairs, voici Saint-Julien-du-Verdon. Ce charmant village perché occupait un petit promontoire qui dominait la vallée du Verdon avant la mise en eau du barrage de Castillon. Le lac baigne aujourd'hui ses abords, à l'ouest et au sud.

Le barrage fut édifié à partir de 1928. Il s'agissait de répondre aux besoins croissants des populations en électricité. Une entreprise allemande commença les travaux qui furent effectués au titre des réparations des dommages de guerre. Ils cessèrent entre 1932 et 1938 puis reprirent pour dix nouvelles années. Mis en eau en 1948, ce barrage, qui fut l'un des premiers de ceux qui jalonnent aujourd'hui le Verdon, a noyé les terres basses de la communauté, ainsi qu'un moulin à plâtre.

La localité autour de l’Etablissement religieux fondé par l’abbaye de Lérins se situe à la confluence du Verdon et d’un affluent de rive gauche au carrefour d’axes de communication. Des maisons, encore visibles, datent de la période moderne. L'ancienne église paroissiale dédiée à Notre-Dame de l'Assomption se trouve au sommet du village. Son petit clocher carré couvert de tuiles vernissées fut construit au XVIIIe siècle.

Les tisserands de Saint-Julien connurent une renommée certaine jusqu'au XIXe siècle. L'économie pastorale qui caractérisait ce secteur induisait des activités de transformation de la production lainière, les pièces de tissu étaient écoulées dans les foires locales. La production fruitière était importante, la plus caractéristique fut longtemps celle des pruneaux, de la variété pardigone, que l'on vendait en basse Provence.

Le territoire de la commune se prête à de belles randonnées parmi lesquelles on peut citer la Barre du Pidanoux, surplombant le village, ou le sommet de Crémon, culminant à 1 760 m et offrant une vue imprenable sur le lac de Castillon et les sommets du Verdon et du Mercantour.

Saint Benoît

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Perché sur une colline à plus de 700 mètres d'altitude, Saint-Benoît est entouré d'un écrin de verdure et a les pieds bercés par le Coulomp.

Deux routes relient le village à la Route Nationale 202, près de laquelle se trouve la gare des Chemins de Fer de Provence depuis 1908 et le pont de la Reine Jeanne qui enjambe la rivière et date du XVII ème siècle. Les grottes de Saint Benoit, témoignage de notre histoire, surplombent le pont.

Le village offre un panorama magnifique différent selon les saisons. L'église du village comporte un autel et un porche en marbre. On peut voir également la chapelle de la vierge.

Vous pourrez flâner à l'ombre des platanes, profiter de la fraicheur de la fontaine ou déambuler dans les rues. Cette promenade vous montrera à quel point il fait bon vivre et où seul le clocher rappelle que le temps n'est pas figé dans ce petit village des Alpes de Haute-Provence à mi-distance entre Digne-les-Bains et Nice.

Soleilhas

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1150 m

122 habitants

34 534 035 m²

Blotti au fond d’une vallée cernée de toute part par la montagne et la forêt, dominant une immense plaine bordée par une rivière « l’Estéron », Soleilhas avec ses ruelles en pente, ses escaliers de pierre, ses fontaines, et ses maisons étagées, regarde vers le soleil.

Saint Pierre

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Saint Jacques

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Saint-Jacques est un village bâti sur un éperon à 800 m d’altitude, d’où il domine le confluent de l’Asse de Clumanc avec l’Asse de Moriez et l’Asse de Blieux. Le point culminant de la commune est le sommet Saint-Martin (1451 m). Le village semble posé dans un écrin de verdure où il fait bon se promener au gré des sentiers.

La commune de Saint-Jacques est connue pour abriter des nummulites, petits fossiles vestiges de l’ère secondaire, plus précisément de l’étage dit du Barrémien, et dont la présence est valorisée par la Réserve géologique de Haute Provence au travers d’un site aménagé sur la commune.

Le nom du village apparaît pour la première fois vers 1200 (castrum Sant Jacobi) ; il est nommé d’après saint Jacques le Majeur, sous sa forme occitane Jacme, qui a été francisée par la suite. Les habitants sont toujours appelés les San Jaumiers. Une collégiale de moines bénédictins, dédiée à Saint-Jacques, fut installée au VIIème siècle par l’évêque de Senez sur le vœu de son seigneur. Elle fut décimée ensuite lors des invasions sarrasines du IXème siècle. Une collégiale de chanoines de Saint-Augustin lui succéda au XIIème siècle, mais l’endroit continua d’avoir Saint-Jacques pour saint patron.

Rougon

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Une petite route étroite et sinueuse vous a déjà préparés à découvrir Rougon. Au détour d’un virage, Rougon s’est dessiné, blotti sous un énorme piton rocheux couronné par les vestiges d’un château médiéval posés là comme un défi au vide. Seul au milieu d’un décor dépouillé, village paisible, Rougon vous offre une vue sans partage sur le Grand Canyon du Verdon et un panorama exceptionnel sur les paysages des Alpes de Haute Provence.

La chapelle Saint-Christophe, patron des voyageurs, rappelle, grâce à son porche du XVIIème, que Rougon a été pendant des siècles un lieu de passage pour les pèlerins et les voyageurs, venant du Var par le vieux pont du Tusset jeté sur le Verdon et désirant rejoindre la voie romaine passant sur les hauteurs, seule voie de communication entre Moustiers et Castellane.

Flânez dans Rougon et découvrez au gré de ses ruelles et de ses placettes : sa fontaine, sa « gourgette », son lavoir, ses maisons bâties à la renaissance et au XVIIème siècle sur le parcellaire médiéval, sa mairie et son campanile, son monument aux morts, ses potences (derniers vestiges de l’éclairage au gaz), son église du XVIème siècle, Notre Dame de la Roche, et ses oratoires. Visitez aussi nos ateliers d’artistes.

En levant les yeux, vous apercevrez sans doute le vol grandiose des vautours fauves. L’association « Vautours en Haute Provence » a en effet réintroduit ce grand planeur brun et blanc de 2,5 m d’envergure sur les falaises de Rougon en 1999. Aujourd’hui, il s’y plaît et s’y reproduit en nombre. La Ligue pour la Protection des Oiseaux propose également des sorties d’observation de ce rapace.

Les lieux sont dominés au nord par une longue falaise de calcaire clair : la barre des Catalans, détentrice des vestiges du premier château de Rougon d’où la vue sur les gorges est à couper le souffle. Au-delà, s’étend l’immense plateau de Suech, traversé par la voie romaine. Ce replat est cerné de versants façonnés par la culture céréalière (orge, blé dur, seigle) en « restanques » et par l’élevage ovin et caprin. Ce fut autrefois le « grenier à blé » de Rougon. L’ensemble est aujourd’hui parcouru par le troupeau de brebis local. Du plateau, le GR4 permet de rejoindre le village de Chasteuil puis Castellane ou le plateau de Praoux dominé par le Mourre de Chanier (1930m).

Profitez d’un instant de détente dans nos sympathiques commerces, à la Terrasse ou à la Crêperie du Mur d’abeilles (ce mur témoigne d’une pratique apicole spécifique de notre région).

Plus bas, attablez-vous à l’auberge du point sublime, point de départ du sentier du Lézard qui comporte trois itinéraires, en boucle ou en aller-retour. Ces promenades donnent à découvrir le magnifique canyon du Verdon, sa faune, sa flore… Le livret Découverte édité par le Parc du Verdon apporte à chaque halte des informations sur le lieu

Senez

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Senez (Senès en provençal) est un village situé à 784 m d’altitude sur la rive gauche de l’Asse et bénéficie d’un cadre propice aux escapades champêtres avec ses nombreux départs de sentiers. Doté de plusieurs sentiers, vous pourrez ainsi relier Castellane, Blieux, Le Poil ou bien encore Barrême en profitant au calme des paysages s’offrant à vous. Au gré de vos randonnées, vous pourrez contempler divers monuments (anciennes chapelles, fontaines ou ponts) qui sont autant de témoignage de son glorieux passé.

Outre les promesses de belles randonnées, attardez-vous quelques instants dans ce village doté d’une cathédrale classée monument historique dont les richesses culturelles sont visibles autant à l’extérieur (cadran solaire..) qu’à l’intérieur (tapisseries des Flandres et d’Aubusson, vitraux, boiseries). Ancien haut-lieu incontournable, traversé par le tracé de la voie impériale, Senez accueillit lors d’un bref passage L’Empereur Napoléon le 3 mars 1815.

Doté d’un patrimoine remarquable, cet ancien chef-lieu de canton et évêché a su conserver son histoire qui ne demande qu’à être découverte.

Saint Lions

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Véritable petit belvédère dominant la vallée de l’Asse à 815 m d’altitude, Saint-Lions fut d’abord un fief des Villeneuve au 14ème siècle. Saint Lions ne possède pas d’armoiries car il n’acquit son indépendance de la communauté de Barrême que sous le Directoire, les blasons étant interdits à cette époque.

Au cœur du 19ème siècle, le village était prospère : 180 habitants vivaient autour d’une école avec son instituteur, un presbytère, son église et son curé. Quelques commerces comme une épicerie, une mercerie, trois marchands de volailles et même une auberge étaient installés sur la commune. Mais l’exode rural dépeupla Saint Lions au début du 20ème siècle.

La forêt recouvre aujourd’hui les herbages que la montagne de Mouchon offrit aux troupeaux transhumants jusque dans les années 1980. Des champs étaient encore cultivés dans sa partie basse une décennie plus tôt. Les paysans s’y rendaient par le chemin de Moriez, emmenant souvent avec eux leur petit troupeau. Chèvres et brebis broutaient dans la « colline » pendant qu’eux-mêmes travaillaient la terre. Ils allaient aussi y couper la lavande, l’entassant dans des « bourras » de chanvre ramenés au village sur les « tirasses », ces traîneaux de bois que tiraient mules et ânes.

La vocation pastorale et agricole de Saint Lions en fait un village de traditions, pittoresque avec son église romane à mur de cloches, à laquelle s’adossent un original lavoir ovale et sa fontaine ronde. L’eau de source toujours fraîche qui en coule désaltérera le randonneur de passage.

Saint André les Alpes

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Saint André les Alpes : un village de bleu et d'eau

Situé en bordure du lac de Castillon qui s'étend sur plus de 9km depuis le barrage, Saint-André les Alpes présente tous les atouts d’un village touristique familial et sportif : des eaux turquoise en saison estivale, plutôt émeraude lorsque le niveau est plus bas, permettent la baignade à tous les publics (accès aux personnes handicapées), avec la pratique de multiples activités nautiques : pédalo, planche à voile, stand up paddle, kayak et depuis peu structure gonflable. Deux rivières, le Verdon et l'Issole, aux berges ombragées, pour la pêche ou le farniente offrent des abris de verdure frais et calmes.

Les conditions météorologiques exceptionnelles et le site aménagé du mont Chalvet en font un site de vol libre de renommée internationale qui a accueilli récemment les championnats d'Europe et en 2016 une manche du championnat du monde. Ce village sportif est aussi très accueillant pour les familles : son camping municipal avec piscine, ses jeux d'enfants, sa base de loisirs régulièrement améliorée, des animations variées réparties tout au long de l’année (fête du pain à l'ancien four au hameau pittoresque de Courchons, salon du train, fête provençale, grande foire agricole, spectacles divers, cinéma itinérant, compétitions sportives...) offrent un panel de distractions et d'activités pour tous les âges.

Les randonnées à pied et à VTT sont aussi à l’honneur : le village est parcouru par de nombreux sentiers balisés dont les plus connus sont les Chemins du soleil et la Transverdon (pour le VTT), et la Dindière, le Sentier des Pêcheurs, le Chemin de Méouilles, les monts Chamatte et Chalvet, le chemin de Courchons (pour la marche).

Mais, c’est également un lieu qui se prête à des visites culturelles ; les vestiges d’un XIXème siècle prospère emmènent les visiteurs  au cœur de l’histoire industrielle des premières filatures du drap de laine (parcours thématique et visites guidées), de l'ancienne minoterie entre Saint André et la Mure-Argens et de la création de la ligne du pittoresque « Train des Pignes » (ligne des Chemins de Fer de Provence reliant Nice à Digne-les-Bains)…sans oublier la construction du barrage de Castillon sur le Verdon qui a laissé une page d'histoire riche et singulière.

Le patrimoine religieux du village est important puisque de nombreux oratoires et pas moins de trois chapelles marquent les limites extérieures : la chapelle Saint Martin de Méouilles, la chapelle Saint Jean sur les pentes de Chalvet et la chapelle Sainte Anne sur la route d'Allos. Quant à l'église Saint André, elle est assez récente puisqu'elle a été reconstruite en 1848, mais elle est richement décorée et renferme de belles œuvres du peintre Patritti. Saint André est un petit village, certes, mais un village à l'historique riche, au patrimoine industriel préservé et au milieu naturel époustouflant !

Un village qui ne cesse de s'embellir et de progresser (une nouvelle mairie, une nouvelle crèche en passe d'être terminée, un CMS sur le point de sortir de terre, et, dans un futur très proche, un parking avec chemin reliant les deux places, un sentier vers la plage du Plan... et un gymnase en projet). Grâce à ce dynamisme, à ses commerces et services multiples, désormais devenue Centre de la nouvelle Communauté de communes, la bourgade de Saint André les Alpes "a tout d'une grande".

Peyroules

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