Moriez

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Installée entre le Col du Castellet et le Col des Robines avec ses marnes noires, la commune de Moriez s’étire le long de la RN 202 (route de Digne à Nice) et se compose de trois lieux de vie communautaire (Moriez, Hyèges et  les Chaillans). Située à 40 km de Digne les Bains, 110 km de Nice et 3,5 km de St André les Alpes. Moriez est dominé au nord par le mont Chalvet (1616m) (montagne très fréquentée par les amateurs de vols libres), au sud par le massif de la Parrioune où prend naissance une des trois sources de la rivière l’Asse.

Un peu d’histoire :
Moriez  tire son nom du latin Muria qui signifie Salure en lien avec son puits salé. En 1636, on redécouvre la fontaine salée qui semble être connue de l’homme depuis 4 000 ans avant  J.C (au Néolithique) .Ce puits a été restauré en partenariat avec la Réserve Géologique des Alpes de Haute Provence et s’inscrit dans leurs circuits de découverte. En 1996, lors de terrassements destinés au captage d’une source anciennement connue, une découverte archéologique exceptionnelle a été faite sur la commune : il s’agit d’un trésor de 140 ’’ bijoux ’’ et objets datant de l’âge du bronze. Ces objets sont exposés au musée de la préhistoire de Quinson.
De ses marques du passé Moriez témoigne d’une activité religieuse importante avec son église paroissiale Saint Barthélémy du XVème siècle et son mobilier inscrit à l’inventaire départemental du patrimoine, son ancienne abbaye Notre Dame du Serret, ses chapelles et oratoires.
Au XVII ème siècle les « de Chailan » qualifiés dans les pièces officielles de l’époque de « hauts et puissants seigneurs de Moriez, Hyèges, Lambruisse et du « Le Castellet » ont fait construire  trois châteaux dans la commune dont deux sont  toujours existants. Une fontaine remarquable datant de 1644  vous accueille dès l’entrée du village.
L’économie au XIX ème siècle est essentiellement  basée sur l’agriculture de subsistance. Le tissage sur les métiers artisanaux, à domicile ou à la fabrique de draps du village, est un complément de revenus pour les familles. La prospérité des paysans, n’ayant pas émigrés au début du XXème, est venue de la culture de la lavande fine dont les fleurs et l’huile essentielle étaient vendus aux parfumeurs de Grasse.

Aujourd’hui  Moriez reste une commune rurale avec une agriculture  tournée vers l’élevage ovin. La commune s’inscrit dans le réseau européen Natura 2000 depuis 2008. Elle dénombre 220 habitants, s’étend sur  3700 ha, dispose d’une mairie, d’une agence postale communale, d’une bibliothèque, d’un terrain de  jeux de boules et d’un verger partagé. La célèbre ligne de Chemin de fer de Provence reliant  Digne les Bains à Nice  a un arrêt en gare de Moriez. Huit fois par jour le Train des Pignes rythme le quotidien des villageois. De nombreux chemins pédestres et VTT ont été tracés avec l’association ADRI et font le bonheur des promeneurs. C’est aussi un territoire de chasse couvrant environ 3000 ha géré par une Association Communale de Chasse Agrée (ACCA).

On peut compter sur :
L’Association La Fleur de Sel, le dernier dimanche de mai, pour transformer les rues du village et la place de la fontaine  en floralies multicolores avec son salon des plantes. Les Comités des Fêtes pour réveiller, animer et régaler la population le troisième week-end de juillet pour Hyèges et  le deuxième week-end  du mois d’août  pour Moriez lors de nos fêtes patronales.

Quoiqu’il en soit vous trouverez, entre deux escapades, visites ou rencontres  le calme et le repos.

Lambruisse

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La Mure Argens

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La Mure (en latin Mura) est un village de 318 habitants. Il est implanté sur la rive gauche de l'Issole, à son confluent avec le Verdon où la vallée s'élargit sur de vastes espaces verdoyants. Le village actuel semble dater essentiellement des XVIIIe et XIXe siècle. La rue principale qui  traverse le village est marquée l’Ouest par une croix qui symbolise l'entrée dans le bourg et à l’Est par une chapelle, dédiée à St Joseph.

A mi-distance entre les gorges du Verdon et les stations de ski du Val d’Allos, à deux pas du lac de Castillon, le village domine la cuvette de Saint-André et son écrin de verdure ; son exposition exceptionnelle au pied de la montagne de Maurel le met à l’abri des courants qui balaient les vallées de l‘Issole et du Verdon.

L'église paroissiale, sous le vocable de Notre Dame de Vauvert, est située à l'extrémité du village. Son linteau daté de 1700 semble indiquer la date de la construction. Son clocher, restauré en 1987, attire le regard du voyageur, avec ses tuiles aux coloris de l’automne, et son cadran solaire nouvellement réhabilité. Son intérieur, orné de toiles et de statues, offre au visiteur un « Saint-Jean Baptiste prêchant dans le désert ».

Le rattachement de la commune d’Argens s’est opéré en 1973, élargissant un patrimoine forestier pourtant déjà riche. A 1350 m d’altitude, l’église de Notre Dame de Beaulieu est sans doute une des plus belles de la contrée.

La commune propose au randonneur 5 sentiers, 3 autour du village de la Mure et deux aux abords de celui d’Argens dont un sentier thématique.

Si l’essor démographique n’a cessé de se poursuivre depuis le début des années 60, les équipements industriels (minoterie, fabrique de pâtes, limacière, scierie) ont tous, peu à peu, disparu. Quelques entreprises de service ont réussi à se maintenir mais nombreux sont les habitants qui exercent une profession dans les environs. Le village s’anime en été, et la fête patronale du 15 août (autrefois marquée par une bravade) rassemble pendant plusieurs jours toutes les générations.

Demandolx

Méailles

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La Rochette

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Dans un cadre magnifique et reposant, village perché, exposé plein sud avec une vue formidable sur les montagnes, environnement préservé et verdoyant, idéal pour les amoureux de la nature. Sur le GR4, de nombreuses randonnées au départ du village.

La Garde

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Composée d'environ 83 habitants en résidence principale, la commune de La Garde est située en partie sud-est du département des Alpes de Haute-Provence (04), frontalière avec le département du Var, son altitude est de 927 m. Rattachée administrativement à l'arrondissement et au canton de Castellane (Sous-préfecture  des Alpes de Haute-Provence), La Garde n’en est distante que de 5 km. Le nom La Garde provient du fait que, depuis 1200, elle était un poste d'avant-garde de Castellane (La tour de guet). Les habitants se nomment « Les Gardois » et « Les Gardoises ». La superficie totale de la commune est de 1688 hectares.

Dans un site tout simplement merveilleux de prairies verdoyantes, collines boisées et gigantesques falaises verticales, entourée de hauts peupliers et de sapins majestueux, le petit village de La Garde conserve une authenticité de commune du Moyen Age avec ces quelques rues de guingois, ses passages couverts, ses façades biscornues de vieilles pierres ou repeintes en teinte pastel. Un peu à l'écart du village, dominant  une vaste prairie, se dresse une étonnante  chapelle  isolée à clocher de tuiles vertes : l'Eglise Notre Dame des Ormeaux. Au patrimoine de la commune, trois autres chapelles :

• Sainte Anne, patronne du village ;
• Saint Sébastien, protecteur de la peste, protégeait la communauté contre les dangers venus de l'extérieur, la chapelle possède un tableau magnifique peint sur le mur représentant la mort de Saint-Sébastien (peint par Mr Michel Jobert) ;
• Saint-Martin, protecteur de la montagne du Teillon.

Le village dispose de trois fontaines alimentées par une source, lesquelles fontaines donnent un cachet particulier et offrent une eau de source tout particulièrement appréciée par la population Gardoise, ainsi que par la population environnante. Le centre bourg est serpenté par le canal d'arrosage.

La proximité immédiate de Castellane induit une activité économique minimale sur le village de La Garde. On note toutefois la présence de quelques artisans, dont un artisan confiseur, un traiteur et marchand de légumes, un apiculteur, un hôtel restaurant « l'Auberge du Teillon », ainsi que deux entrepreneurs de travaux publics. Sont également présents sur la commune un camping comportant 200 emplacements sur une superficie d'environ 7 hectares, ainsi que plusieurs gîtes de bonne qualité. Dix enfants sont scolarisés à Castellane et utilisent le ramassage scolaire.

L'agriculture n'est plus présente sur le territoire communal en termes de siège d'exploitation. Cependant, la commune détient en propriété environ 300 hectares de terres propres  au pâturage et au pastoralisme, notamment sur le territoire de la montagne du Teillon. Ces terrains sont loués, par adjudication, à des bergers qui les utilisent environ 4 mois de l'année (transhumance).

L'urbanisation s'est développée principalement dans le bourg de La garde et plus récemment au lieu­ dit« Pré de roux », en continuité du bourg, le long de la RD 132. Le village est traversé par la RN85 qui relie Grenoble à Grasse en passant par Digne-les-Bains et Castellane, la célèbre Route Napoléon. Le trafic est relativement important : 2316 véhicules/jour en moyenne en 2003 (dont 4,2% de poids lourds). La D132 qui relie le village au hameau d'Eoulx connaît un trafic moindre.

Les alentours du village offrent de très belles promenades dans la montagne du Teillon, à 1894m, ainsi que dans la montagne de Destourbes.

Colmars les Alpes

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Le Fugeret

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La Palud Sur Verdon

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Entrevaux

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Clumanc

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La commune de Clumanc, d’une superficie d’environ 5500 ha se situe à une altitude qui varie entre 800 et 1700 m.

La Barre des Dourbes, le Pic de Couard, les montagnes du Cheval Blanc (culminant à plus de 2 300 m) de la Sappée et de Mouchon entourent d’ouest en est la vallée de Clumanc et plus au nord de Tartonne constituant une unité paysagère préservée, typique des Préalpes méridionales et dont le caractère doit beaucoup à la présence encore importante d’une activité agricole axée sur l’élevage bovin.

En parcourant le territoire, vous ne rencontrerez pas de villages mais de nombreux hameaux situés de part et d’autre de l’Asse. Cette situation particulière de commune sans « bourg centre » explique la présence de nombreux édifices et monuments répartis sur toute la commune :

• Eglises de Notre Dame et de St Honorat
• Chapelles du Riou, de Valaury, des Sauzeries, de Douroules
• Château des Périer et tour de l’Annonciade.

Clumanc allie un patrimoine naturel riche et varié où, comme aime à le souligner la Réserve Géologique de Haute-Provence, « l’histoire de la terre se lit à ciel ouvert », à un patrimoine bâti, y compris agricole, qui pour sa part traduit l’évolution de la commune au cours des derniers siècles.

En utilisant les sentiers de randonnée présents, vous pourrez découvrir toutes ses richesses.